Ma colère monte rapidement, je m’énerve pour un rien, je crie.

Je m’énerve contre mes enfants, je suis excédée par leurs cris, je perds mon sang froid, je sens cette colère qui monte, mais je n’arrive pas à la contrôler …

Avant, le soir, au coucher des enfants, c’était comme ça fréquemment. Et, souvent, les soirs, le coucher finissait dans les pleurs. Et je m’en voulais, je culpabilisais, je n’avais pas réussi à me maîtriser parce que je restais fixée sur mon objectif.

Parfois, je suis super pressée et mes enfants eux ne veulent pas s’habiller, ils jouent, ils rient, mais moi, j’ai mon objectif, je dois être à l’heure, alors je crie, je hurle même parfois !!

Et ensuite, je culpabilise car je me vois comme un dragon, et je perds confiance en moi, je me dis que je suis une mauvaise personne. J’aimerais réussir à contrôler mes émotions afin de ne pas créer de violence autour de moi.

Alors, j’ai commencé à mettre des choses en place, j’ai tout d’abord consulté un médecin en hypnose, ce qui m’a énormément aidée à régler mes problèmes avec moi-même ; puis je me suis formée à la méditation et à la parentalité positive.

Au début, ce mot me faisait peur, le mot « méditation ». Je pensais à des personnes qui restaient assises plusieurs heures sans bouger, sans penser. Je ne savais pas trop ce qu’ils faisaient en fait.

Et lorsque j’ai suivi ma formation, j’ai compris que tout cela était bien autre chose car on peut méditer en marchant, en parlant, en faisant sa vaisselle ou toute autre chose. Puis, je me suis engagée pendant 8 semaines à faire entre 5 minutes et 30 minutes de méditation par jour.

Et je me suis rendue compte de ce que c’était, du bien que cela produisait sur moi. J’étais plus calme, je me suis rendue compte que j’avais des milliers de pensées dans ma tête, et que ces pensées circuleraient toujours de toutes façons, mais ce qui était important c’était surtout de revenir à moi.

J’ai appris aussi, et surtout, à lâcher prise avec les événements, et à stopper avant de réagir. Faire un stop avant d’avancer dans l’impulsivité. Reconnaître quelle émotion était en moi, pourquoi elle était là, lui parler…. Bien souvent, la reconnaître me permet de la désactiver, elle perd de sa force car si elle est là, c’est parce qu’elle veut me signifier quelque chose. Si je l’écoute, alors, je comprends pourquoi je suis en colère, et je continue à avancer. Je me suis rendue compte aussi que cette colère venait souvent de mes peurs ou du fait que j’étais fixée sur mes objectifs, sans voir les besoins des autres…

La méditation de pleine conscience qu’est-ce que c’est finalement ?

Et bien c’est d‘être présent à ce que l’on fait. Présent dans son corps, présent dans sa conscience de ce que l’on fait, présent à l’autre. C’est l’inverse de se laisser mener par ses émotions et de réagir en pilote automatique….

C’est respirer …

Qu’est-ce que c’est encore, si cela n’est que cela ?

Ce n’est que cela, mais c’est aussi, être doux avec soi-même. S’autoriser à être doux et gentil avec soi-même afin de l’être avec les autres aussi … Ressentir de l’empathie pour soi-même et les autres. Etre connecté à soi-même, à son corps, et être connecté aux autres.

C’est aussi, ressentir la Joie d’être là, de remercier de ce que la vie nous apporte, et comprendre ce que chaque expérience nous apprend.

Mais c’est quoi être « connecté » ?

On utilise beaucoup ce mot de nos jours. Etre connecté, c’est être en lien. Et comment peut-on être en lien ? Et bien en étant présent, en écoutant à 100% la personne en face, en lui accordant notre attention (l’inverse de l’écouter en pensant à autre chose)

 

Je fais partie d’une association qui s’appelle « L’Ydille Lang-Transculture »,

• et nous proposons des ateliers « parentalité positive », ce sont des ateliers qui permettent d’échanger sur la difficulté d’être parent, d’être de bons parents. Personne n’a de recette, on écoute les autres, on apprend ainsi, et j’apporte des outils que l’on peut mettre en place avec les enfants.
• Nous proposons aussi des ateliers de méditation de pleine conscience : ce sont des moments où l’on peut se ressourcer, des moments calmes, qui permettent de nous relier à nous-mêmes. Ce sont des moments qui nous apprennent à apprivoiser notre mental, nos pensées ; des moments pour être doux avec nous-mêmes ; des moments qui permettent aussi de ressentir de l’empathie avec nous-mêmes et les autres. Mais le mieux, c’est d’essayer, c’est de le faire nous-mêmes, de le ressentir dans notre corps.

Pour nous joindre : Lydie Guégan 0615910183, ou à infos@transculture-lydillelang.org

http://transculture-lydillelang.org/